Le premier des conseils est de ne pas acheter une voiture par correspondance. Si ce principe peut paraître élémentaire, il semble toutefois utile de le rappeler, la sagesse n'ayant pas toujours prévalu dans ce domaine, particulièrement en ce qui concerne les voitures américaines.
Le collectionneur se proposant d'acquérir une Corvette en commencera l'inspection par le châssis, dont il recherchera le cas échéant des traces de chocs. Les parties les plus fréquemment touchés en pareil cas sont, à l'avant, la traverse ainsi que les coudes des longerons.
La corrosion attaque fréquemment les points de fixation du train avant, de même que la traverse du support de radiateur, la condensation causée par le condenseur de climatisation en étant la responsable. Il faut alors changer tout le support qui présente la forme d'un cadre, et la réparation coûte cher…
Réalisée en fibre de verre, la carrosserie n'est pas sujette à la corrosion. Pour autant, on prendra soin de passer la main dans les passages de roues pour vérifier que la coque n'a pas fait l'objet de réparations. Si tel est le cas, cela signifie que le châssis a pu, lui aussi, subir un choc !
Si les pieds de pare-brise sont souvent corrodés, cet inconvénient ne paraît pas très grave, car il n'affecte pas la structure de la voiture. Du reste, ce défaut est quasiment irréparable. Quant aux lève-phares pneumatiques actionnées par la dépression du moteur, leur réfection s'avère des plus coûteuses.
L'état de conservation de l'intérieur revêt une importance toute particulière. Car la finition de grande série qui caractérise l'habitacle apparaît d'une solidité très relative et les pièces s'y rapportant — disponibles par ailleurs à 95% — s’avèrent fort chères à l'achat. Sur le cabriolet, on s'assurera que l'armature de la capote ne manque pas, car son prix se révèle prohibitif !
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